La gestion du conflit, à travers la médiation, constitue une option économique en coût, en temps et en investissement car rapide et aisée à mettre en œuvre, avant toute démarche en contentieux juridique.
C’est un processus structuré, par lequel deux ou plusieurs parties tentent de parvenir à un accord en vue de la résolution amiable de leurs différends, avec l’aide d’un tiers, le médiateur, choisi par elles.
La gestion de conflit protège les entreprises de risques importants pouvant conduire à :
La médiation est conduite par un médiateur professionnel, qui crée et assure un cadre de travail permettant aux parties prenantes du conflit et à l’entourage d’établir des nouveaux modes de communication et de fonctionnement communs et partagés pour se remettre à travailler ensemble en bonne intelligence.
Nos médiateurs certifiés sont en mesure de conduire des interventions de médiation au sein de votre structure dans le respect des personnes et des règles qui encadrent ce type d’intervention.
La gestion du conflit de déroule autour d’un contrat tripartite, dont notamment :
L’objectif de ces premiers entretiens avec les parties prenantes est de clarifier leur vision du déroulement des faits et d’obtenir leur adhésion à la démarche en acceptant le principe de la responsabilité partagée, qui est l’élément constituant de tout conflit.
Deux réunions collectives avec les professionnels concernés sont alors organisées.
Les objectifs sont de s’exprimer de façon constructive, en identifiant les biais cognitifs, les interprétations, les suppositions et d’autres éléments irrationnels. Ainsi que d’identifier des solutions en termes de modes de fonctionnement et de communication et définir un plan d’actions à mener.
Réunion de bilan avec le commanditaire pour lui faire part de l’issue de la démarche, dans le respect de la confidentialité des échanges.
Suivi des actions mises en place à travers une réunion avec les parties prenantes, à 3 ou 6 mois.
Prise en application de la loi du 17 mai 2011 de simplification et d’amélioration de la qualité du droit, elle transpose une directive du Parlement européen et du Conseil du 21 mai 2008.
Ce texte définit la médiation comme tout processus structuré par laquelle deux ou plusieurs parties tentent de parvenir à un accord, en vue de la résolution amiable de leurs différends, avec l’aide d’un tiers. Les parties sont donc libres de déterminer, en accord avec le médiateur, les modalités dans lesquelles se déroulera la médiation.
L’objectif : contribuer au développement des modes alternatifs de règlement des différends.
Pour assurer l’efficacité des dispositifs de médiation, l’ordonnance instaure un certain nombre de garanties communes parmi lesquelles :
Ce décret poursuit le développement des modes alternatives de règlement des différends (MARD) en introduisant une disposition particulière : depuis le 1er avril 2015, il n’est plus possible d’introduire une instance judiciaire sans justifier d’une tentative de résolution amiable du différend.
A défaut de justification de cette tentative, le juge pourra désigner un médiateur ou un conciliateur.